Salut les amies kiteux, désolé, j’étais déconnecté de la civilisation pendant ma saison à LaBresse. Me revoilà de retour
Alors cet traversé….
Samedi 15h ;
Arrivé au sommet du kastelberg part les remontees mécanique de la station de La Bresse. Apres avoir travaillé depuis l’aurore (5H30)
A priori le vent est de secteur sud-ouest à sud par endroit et environ 3-15nds en fonction des endroits. Voir rien du tous entre deux cols.
Descente a ski a droite, vers le rainkopf… Petit bout de 500m de foret en peaux jusqu’au sommet.
Du sommet rainkopf au Rothenbachkopf, je sort ma Manta 12, ça descente, c’est facile face au vent, attention de pas trop s’approcher des bords et des corniches.
Arriver entre les deux cols, je suis entièrement déventé par le sommet, je pli et remonte en peaux jusqu’au sommet.
Petite descente a ski sur 500m, arriver sur le faut plat, un léger vent de sud à 5nds, je grée, passe une bonne demi heure à tirer des bords face au vent dans pas d’aire, je m’épuise à faire des pas de patineur pour maintenir l’aile en l’aire, sur la neige verglacé.
Je croise quelques randonneurs qui se demande bien se que je fais là. Certain sont en raquettes d’autre en peaux ou bien même en ski de font. Certain me double, je pet un câble.
La pente remonte à nouveau, je suis déventé, je plie. J’en ai mare de mètre les peaux, la neige est dur, je continu les skis sur le dos, j’arrive enfin au col du Herrenberg.
Enfin au milieu il est 17h j’aperçois a ma gauche le sommet du kastelberg, avec le sommet des remonter mécanique et une aile ou deux qui vol péniblement.
A ma droite au loin je devine le plateau du Markstein, et quelques ailes … ça motive je vois la fin.
17h aux milieux de ma traversé, il faut que je prenne une décision, soit je fais demi tour et je retourne sur mes pas, en vent arrière dans 5nds (se qui n’est pas forcement évidant) et j’arrive de nuit,
Soit je continu jusqu’au Markstein, mais là, je ne sais pas comment rentrer (vu que je travail le dimanche matin a 8H.
Apres deux trois cou de téléphone, je trouve une solution, merci stephko, il pourra me ramener après le repas.
Je continu sur 500m a ski, ça descend doucement.
Enfin un p’tit plateau avec un p'tit vent de sud, je vais pouvoir rider en kite et avancer sur le même bord, facile………pas temps, le vent et terriblement perturber, la neige a bien fondu, il faut que je slalom de tache de neige en tache de neige, l’aile qui dévente, qui fait des nœuds, je prends une heure pour faire 500m
J’arrive enfin a la foret d’Oderen, je sais que je m’approche, mais ne connais pas la distance a effectué.
Je plie, sort à nouveau les peaux, et m’enfonce dans la foret en suivant deux trace de raquettes. Je leur fait confiance, de toute façon il faut que je reste sur les crêtes donc, interdiction de prendre un chemin qui descend. Le vent ce rafraichi, et ce renforce, je suis trempé sous ma veste, j’ai fini ma bouteille d’eau depuis une heure.
Je marche dans la forêt chargé de mes deux ailes sur le dos, la météo annonce une tempête dans la soirée, j’ai prévu la Frenzy 9 au cas où.
La neige est lourde, les peaux sont trempé, elle colle a la neige humide, une couche de neige c’est collé sur mes spatule, j’ai l’impression que chaque ski pèse 3kg, mais j’avance, péniblement, je sais que la nuit arrive, j’ai pas prévu de lampe , juste la lueur de la plaine lune a travers les nuages défilant. 18h 30 j’entre aperçoit le plateau du treth, une sensation de soulagement me parcoure. Mais ce n’est pas fini il faut avancer.
Ça y est j’y suis-après 1 bon km de foret je connais le spot, je sais que c’est possible de remonter le petit vent de sud-est pour arriver chez Wolff par derrière la piste de ski de la fédéral, je gréé dans le noir… merde ça tire a droite, un nœuds dans le supantage, je pose et commence a déconnecter, un avant, un arrière, et c’est repartir, je remonte péniblement face au vent, le vent et très perturbé mon aile fait fermeture sur fermeture, je pêne a la garder en l’aire et remonter au vent en tirant des bords.je doit encore avoir des nœuds quelques pars mais je persiste .
19h 15 ; j’en ai mare je suis au niveau de la route des crêtes sous le tir cul. Je plie une dernière fois, monte mes skis sur le sac et marche jusqu'à chez Wolff.
Apéro, bien mérité
Fin
Très bonne soirée, contant d’avoir pus revoir les locaux
Merci a tous